23 mai 2013 - admin

La nouvelle policière

Après avoir étudié quelques nouvelles policières puis le schéma narratif de ces dernières, les élèves de CM2 en ont écrit une en binôme. Ils devaient pour cela respecter les différentes étapes étudiées précédemment et être en cohérence avec l’introduction donnée par le maître ; introduction qui avait pour personnages principaux le célèbre enquêteur Sherlock Homes et son fidèle acolyte, le docteur Waston. Voici quelques productions d’élèves …..

Le secret du perroquet
(Mathis et Hippolyte)

C’était un soir de juin il pleuvait sur Baker Street, Holmes et moi étions occupés à lire le journal .Sherlock allumait sa troisième pipe de la soirée. Il n’y avait pas eu d’enquêtes depuis environ un mois et demi, quand tout à coup Madame Hudson entra dans la pièce et apporta une lettre, et apporta une lettre destinée à Sherlock Holmes. Holmes lut la lettre, posa sa pipe et me dit :
- Mon chère Watson, faites vos bagages nous partons demain matin, à la première heure car le voyage sera long. Nous allons au manoir de Dartmoor, où un précieux perroquet a été volé dans le salon.

Le lendemain, Sherlock et son ami arrivèrent au manoir et commencèrent l’enquête…

Nous nous sommes dirigés vers le comte et il nous a tout raconté. Il avait écrit un télégramme disant qu’il voulait envoyer un perroquet empaillé qui était de grande valeur.
Il avait donné le télégramme à un porteur qui avait l’air de ne pas avoir beaucoup d’argent.
Dans sa voiture, il ouvrit doucement le télégramme.
Le lendemain, le perroquet n’était plus là.
Le comte avait appelé le destinataire : le duc de Normandie. Il ne comprenait pas.
Le télégramme n’était pas arrivé.
Il questionna sa servante Emily.
« – Que faisiez-vous hier soir ?
- Euh…Bah, j’ai nettoyé les escaliers, j’ai plié vos costumes et j’ai passé un coup de serpillière dans la cuisine.
- Très bien. »
Le compte prit la parole précipitamment et dit à Sherlock :
« – Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’on a retrouvé la fenêtre de la cuisine ouverte et des traces de chaussures sur le carrelage. »
Tout à coup, une personne entra dans la pièce .Sherlock sursauta et demanda :
Le comte répondit :
« – Ah lui ? C’est mon neveu Charles
- Vous devriez l’interroger.
- D’accord, si ça vous fait plaisir. »
Alors, il se dirigea vers lui et lui dit :
« – Que faisiez-vous hier soir, neveu ?
- Moi ? Je suis allé à mon cours de piano puis je suis allé dîner avec des amis au restaurant.
Sherlock prit la parole et dit :
« – Mais alors, qui ça peut être ?
Je répondis avec étonnement :
- Je me le demande bien ! »
Sherlock dit :
- Bon, on va aller se coucher. Nous enquêterons plus en détail demain.
Le lendemain, nous suivîmes les traces de la voiture du porteur jusqu’à arriver dans une clairière de la forêt. C’était un coin isolé et tranquille. Tout à coup, je vis une petite cabane avec une voiture à côté. Les traces s’arrêtaient là. Nous nous approchâmes de la porte et nous écoutâmes à travers elle.
Nous entendîmes quelqu’un qui criait de joie.
Il disait :
« -Ah !ah !ah !Je suis riche ! Dire que ce pauvre perroquet avait des pièces d’or dans son corps ! »

Nous avions compris, c’était le porteur qui avait lu le télégramme et l’avait volé la veille. Nous courûmes chercher le comte. Une fois arrivés, nous lui racontâmes ce qui s’était passé.
Tout de suite, le comte appela ses serviteurs et les munit d’armes. Ils allèrent dans la clairière, enfoncèrent la porte et arrêtèrent l’homme. Le comte nous remercia et nous repartîmes.

Nouvelle écrite par Lou et Mona

C’était un soir de juin, il pleuvait sur Baker Street, Holmes et moi étions occupés à lire le journal. Sherlock allumait sa troisième pipe de la soirée. Il n’y avait pas eu d’enquêtes depuis environ un mois et demi, quant tout à coup madame Hudson entra dans la pièce et apporta une lettre destinée à Sherlock Holmes. Holmes lut la lettre, posa sa pipe et me dit :
- Mon cher Watson, faites vos bagages nous partons demain matin, à la première heure car le voyage sera long. Nous allons au manoir de Dartmoor ou un précieux perroquet a été volé dans le salon.
Le lendemain, Sherlock et son ami arrivent au manoir et commencent l’enquête…
Arrivés au manoir, nous fûmes reçus par le comte en personne. Il nous invita à boire le thé et commença à nous expliquer les circonstances du vol. Il était très attaché à son perroquet. En allumant une pipe Sherlock se tourna vers moi et me dit :
« Au travail, Watson »
Nous inspectâmes chaque recoins de la salle, chaque tiroir en quête du moindre permettant à l’enquête de débuter, sans résultat. Notre recherche dura jusqu’au midi. Après le déjeuné, les interrogations commencèrent. Le premier sembla intéresser Sherlock Holmes qui demeura pensif un instant : le comte de Dartmoor avait apparemment entendu un bruit aux alentours des 23h00, puis avait par curiosité, descendu les escaliers et avait vu un bref instant une personne cagoulée portant un manteau rouge passant par la fenêtre. S’apercevant que son précieux perroquet avait disparu, il était remonté sous le choc et avait tout rapporté à sa femme se demandant s’il avait rêvé.
Après ce récit, Sherlock et moi nous descendîmes les escaliers du deuxième étage pour rencontrer la femme de ménage qui avait quelque chose à nos montrer. Arrivés dans une pièce poussiéreuse, la vieille femme courut à notre rencontre, un tissu rouge à la main. Elle l’avait trouvé en faisant le ménage, près de la fenêtre. En inspectant le tissu, Sherlock remarqua un morceau d’étiquette déchiré portant l’inscription : théâtre des Mol…Il me regarda et je compris aussitôt
« Oui, oui ! Je vais préparer la voiture … » lui dis-je mollement.
Une demi-heure plus tard, l’automobile postée devant l’entrée n’attendait que nous pour démarrer. Arrivés devant la porte principale du théâtre des Molières, notre enquête se poursuivit. Nous inspectâmes tous les recoins du théâtre. Nous parvînmes enfin à une loge plus petite que les autres. J’inspectais les costumes disposés sur un portant quand je découvris un manteau rouge portant quelques traces de sang.
« Sherlock, l’interpelais-je, alors qu’il se penchait sur les boites de maquillage, venez- voir ! Ce manteau-ci est déchiré, c’est surement celui du voleur.
- Peut être ! Venez, allons voir la plaquette sur la porte ! Il y a surement le nom de l’artiste. »
Le propriétaire de la loge se nommait Alex Mélinard.
« Nous devrions le dénoncer à la police, renchéris-je.
- Attendez, c’est une preuve bien facile. Laissez-moi faire une dernière vérification de l’état de la pièce ! » Me coupa Sherlock.
- Prenez tout votre temps » lui répondis-je
Une demi-heure plus tard, mon cher collègue avait fait l’inventaire de tous les éléments anormaux accumulés dans la loge. Il avait trouvé :
- Une trace de pas de chaussure à talon
- Un bout de ronce avec du sang séché
« Alors, me dit-il, nous avons nos indices. »
Nous allâmes ensuite interroger les comédiens, puis le propriétaire de la loge que nous venions d’inspecter. Mais aucun témoignage n’était intéressant. Une fois rentrés au château du comte en passant par le jardin de roses, Sherlock s’écria :
« J’ai trouvé le coupable, Watson appelez la police !!! »
Une heure après, le véritable coupable était sous les barreaux. Je ne comprenais toujours pas. Nous nous rendîmes au commissariat et mon collègue m’expliqua que le coupable était la directrice du théâtre qui avait volé le perroquet.
« N’avez-vous pas remarqué que la jeune femme était la seule de nos suspects a avoir une blessure ou plutôt une griffure !!!Tout correspond avec le sang coagulé trouvé sur le manteau de Mr Mélinard dont la coupable s’est servie pour commettre le vol et celui trouvé sur le morceau de ronce ! Morceau de ronce avec lequel s’est blessé la responsable en passant par le jardin de roses. Et la terre, sous les bottes à talon de la comédienne elle aussi provenait du jardin, vous voyez… Tout coïncide. La directrice avait absolument besoin d’un perroquet pour remplacer dans sa pièce l’ancien qui venait de mourir. Elle aurait été déshonorée de devoir annuler le spectacle car le théâtre accueillait ce soir même la famille royale pour une représentation unique. Elémentaire mon cher Watson… »

L’affaire perroquet
(Eliaz et Théophile)

C’était un soir de juin, il pleuvait sur Baker Street, Holmes et moi étions occupés à lire le journal. Sherlock allumait sa troisième pipe de la soirée. Il n’y avait pas eu d’enquête depuis environ un mois et demi, quand tout à coup Madame Hudson entra dans la pièce et apporta une lettre destinée à Sherlock Holmes. Holmes lut la lettre, posa sa pipe et me dit : -Mon cher Watson, faites vos bagages nous partons demain matin, à la première heure car le voyage sera long. Nous allons au manoir de Dartmoor, où un précieux perroquet a été volé dans le salon.

Le lendemain, Sherlock et son ami arrivent au manoir et commencent l’enquête…

« Attention, mon cher Watson le comte Dartmoor est une personne très haut placée dans la politique, il est ami avec des ministres et des rois étrangers ce qui fait qu’il a une influence énorme, alors tenons-nous bien ! »
J’acquiesçais de la tête .Holmes tira la corde qui fit sonner la cloche du manoir Dartmoor .Un homme vint nous ouvrir. Il était de taille modeste mais sa carrure, développée, imposait le respect.
« -Ah, vous devez être Sherlock Holmes, dit-il d’une voix rauque, et vous Watson, s’exclama-t-il, en se tournant vers moi. Venez le comte Dartmoor vous attend »
Nous entrâmes dans le manoir Dartmoor. Rien qu’en entrant nous sûmes que que cet homme aimait le luxe : les meubles, magnifiquement sculptés dans un bois sublime, étaient sertis de pierre précieuses certainement fausses mais d’une imitation remarquable.
« Soudain, le comte Dartmoor entra dans la pièce.
« Ah vous voilà, je vous attendais, asseyez-vous que je vous raconte l’histoire »
Apparemment, le comte Dartmoor était pressé de commencer l’enquête.
« Voilà, tout s’est passé il y a deux jours, ce soir-là, tout le monde allaient se coucher sauf le concierge, en qui j’avais entièrement confiance, qui faisait sa ronde comme d’habitude. Le perroquet était comme toujours enfermé dans sa cage d’or fermé à clés.
- Qui a la clé de la cage ? demanda Holmes.
- C’est Jacky le concierge, celui qui vous a ouvert.
- D’accord, excusez-moi, continuez.
- Donc comme je le disais, tout était normal. Et c’est à ce moment que le drame se produisit : Jacky entendit un bruit mais il arriva trop tard, le perroquet avait disparu !! Juste après, nous avons retrouvé la porte de la chambre de Jacky enfoncée et la clé avait disparu.
- Et avez-vous vu quelqu’un sortir du manoir ? demanda le détective.
- C’est bien ça le problème ; nous avons vu sortir personne ; Jacky est certainement arrivé trop tôt pour que le voleur s’échappe.
- Mais en fait, a-t-il quelque chose d’important ce perroquet ?
- Un peu oui qu’il est spécial : ce perroquet appartient à un émir avec qui j’ai sympathisé, et il me l’a confié pendant deux mois. Mais surtout, c’est le dernier de son espèce et en plus l’émir n’est pas au courant du vol.
- Ah, en effet !
Mais une pensée me vint soudain
- Mais, alors où est-il passé ?
C’est bien ça le problème, nous ne savons pas.
- Il n’y a pas un seul petit endroit ?
Il parut décontenancé.
- Et bien il y a bien les sous-sols de l’ancien château …
- Quel château ?
- Celui sur lequel le manoir a été construit, mais les sous-sols n’ont pas été détruits, nous pouvons encore y accéder par un passage connu seulement de moi et du personnel.
- Pourrions-nous y jeter un coup d’œil ? demanda Holmes
- Oui mais cela m’étonnerait que le voleur y soit allé car il ne pouvait pas connaître le passage.
- A part si celui qui a fait le coup fait partie du personnel !
Il y eut un froid.
- Allons quand même y jeter un coup d’œil, proposais-je.
- Comme vous voulez, dit le comte.
Il se leva et se dirigea vers la bibliothèque. Il tira un livre, et il y eut un déclic. Les deux étagères se séparèrent pour former un passage.
« Impressionnant, murmurais-je »
Holmes, lui, parut indifférent.
« Entrons, dit-il. »
Sans un mot, le comte prit une torche et entra.
Bientôt, nous atteignîmes une petite pièce. Nous avions fait à peine quelque pas que Holmes nous plaqua au mur.
« Qu’y a-t-il, lui demandais-je
- Regardez, là-bas, murmura-t-il »
Une tente était plantée et la lumière d’une lanterne éclairait.
« Comment t’appelles-tu ? demanda soudain une voix.
- C’est le perroquet ! s’exclama le comte.
- Mais tu vas te taire !dit une autre voix.
- C’est le voleur, m’exclamais-je. Interpellons-le.
- Non, dit Holmes.
- Quoi !, m’écriais-je.
- Nous allons le prendre la main dans le sac, j’ai un plan.
- Mais … commençais-je.
- Taisez-vous et faites ce que je vous dit »
Puis il s’avança et cria :
« Bien, ce soir nous quitterons le manoir, je ne pas enquêter dans ces conditions »
Puis il se dirigea vers la sortie, nous le suivîmes .Une fois sortis il nous expliqua :
« -Il croira que nous partons et que le manoir sera vide, il sortira donc, et à ce moment-là nous le prendrons.

Le soir venu nous nous cachâmes. Nous attendîmes une heure avant que l’on entende un bruit. Un homme sortit avec une cage à la main. Au moment où il passait devant nous, nous lui sautâmes dessus, Holmes le plaqua et l’immobilisa. Les lumières s’allumèrent et nous découvrîmes le voleur.
- Lâchez-moi, dit-il en se débattant,
- Qui est ce ? demandais-je
- Je ne le connais pas, répondit Dartmoor
Au même moment, le cuisinier, qui avait assisté à l’arrestation, sortit précipitamment. Tout le monde compris qu’il était complice.
- Je m’en charge, dis-je.
Je sortis et, après quelque mètres de course-poursuite je lui tirai une balle en pleine jambe.Il s’effondra, terrassé par la douleur. L’enquête était terminée.

Quelques jours plus tard Dartmoor nous offrit une belle somme d’argent.
« -Merci infiniment, dit-il, au revoir et à bientôt »
Holmes et moi repartîmes tranquillement à la recherche de nouvelles enquêtes.

Vous vous demandez peut-être ce que sont devenues les coupables ? Et bien ils ont été jugés et purgent en ce moment leur peine dans la prison la plus sûr d’Angleterre.

Le perroquet volé
(Mélissa et Paola)

C’était un soir de juin, il pleuvait sur Baker Street, Holmes et moi étions occupés à lire le journal. Sherlock allumait sa troisième pipe de la soirée. Il n’y avait pas eu d’enquêtes depuis environ un mois et demi, quand tout à coup Madame Hudson entra dans la pièce et apporta une lettre destinée à Sherlock Holmes. Holmes lut la lettre, posa sa pipe et me dit :
« -Mon cher Watson, faites vos bagages nous partons demain matin, à la première heure car le voyage sera long. Nous allons au manoir de Dartmoor, où un précieux perroquet a été volé dans le salon.
Le lendemain, Sherlock et son ami arrivent au manoir et commencent l’enquête…

Arrivés au manoir, le comte Dartmoor nous fit visiter sa propriété :
« -Ceci est mon appartement privé. C’est là que mon perroquet passait le plus clair de son temps.
- Nous devons entrer dit Sherlock. Le temps de visiter les lieux. »
Midi arriva et l’inspection se termina. Le comte nous proposa de manger et nous acceptâmes. Nous nous assîmes tandis que la servante Emily arriva. Le comte nous proposa de nous héberger pour quelques nuits. Il nous montra notre chambre. Nous fûmes très étonnés en ouvrant la porte. La chambre était remplie de mobiliers et la douce tiédeur du feu nous réchauffait. Nous déposâmes nos affaires sur une chaise, puis nous nous couchâmes. Pendant la nuit, un cri aigu nous réveilla. Sherlock, sans bruit, monta voir ce qui se passait au grenier. Je le suivis et nous poussâmes la lourde porte en bois. Deux personnes nous agressèrent. Nous criâmes très fort ; un éclair passa et une masse s’abattit sur mon crâne. Tout devint noir…
Quand je me réveillai, j’étais installé dans un lit douillet et Sherlock Holmes était à mes côtés :
« – Mon bon ami, voulez-vous que je vous explique ce qui s’est passé ? demanda-t-il.
- Oui ! Oui ! m’exclamai-je
- Donc voilà, dit-il en allumant une pipe. Comme vous le savez, on vous a assommé. J’ai arraché la cape de votre agresseur, et j’ai réussi à le faire tomber. Son complice m’a frappé dans le dos et je suis tombé à mon tour. L’autre agresseur s’est relevé et a aidé son compagnon. Ils se sont enfuis.
- Une cape dites-vous ? Montrez-la-moi, dis-je »
Sherlock me la donna.
« – Mais je la reconnais ! C’est celle du cocher du comte. Regardez, il y a des crins de cheval ! C’est le voleur, il faut avertir la police ! m’exclamai-je. »
Sherlock trouva cette solution trop facile pour être vraie et décida que nous devions poursuivre l’enquête.
Au petit-déjeuner le comte nous parla de son neveu qui était joueur de poker :
« – Il mise tout et n’importe quoi et est très endetté. » dit-il.
A ce moment précis le neveu devint un possible suspect.
« -Pourrions-nous le voir ? demanda Sherlock.
- Oui, justement, nous l’avons invité à dîner.
- Très bien, nous lui poserons quelques questions. » dis-je.
Quand nous fûmes repus, nous allâmes nous reposer dans notre chambre. Quelques instants plus tard, la servante Emily arriva en trombe :
« -Le comte Dartmoor m’envoie vous dire que quelque chose de très grave vient de se produire. Il veut vous voir tout de suite. Il vous attend dans le salon, s’exclama-t-elle. »
Je me levai immédiatement. Nous allâmes dans le salon et nous retrouvâmes le comte en pleurs. Quand il nous vît, il se leva et dit :
« – Un meurtre a eu lieu dans mon manoir.
- Où exactement demandai-je.
- Dans le grenier, gémit-il.
- Et quand ?
- Cette nuit dit-il.
- Qui est la victime ?
- C’est mon autre servante : Rosalie ».
Arrivés sur les lieux du crime, nous constatâmes le décès de la servante. A côté du cadavre, Holmes remarqua une plume aux couleurs flamboyantes et un morceau de carton blanc et rouge. Il pensa au perroquet. Nous retournâmes dans notre chambre. Sherlock avait l’air d’avoir une idée en tête. Emily nous informa de la venue de Richard, le neveu du comte. Malgré les événements, nous descendîmes dîner. Le neveu refusa finalement de rester dîner en notre compagnie car il devait assister à une pièce de théâtre intitulée « Le pirate ». Le comte insista pour venir aussi, ce qui rendit Richard très nerveux. Quand nous entrâmes dans la salle de spectacle, nous vîmes un perroquet sur l’épaule de l’acteur principal. Quand l’oiseau vit le comte il s’envola vers lui. Monsieur Dartmoor était émerveillé. Il avait retrouvé son perroquet. Sherlock dit en se tournant vers Richard :
« -Je crois savoir qui est le coupable.
- Pourquoi me regardez-vous ? dit Richard d’un air innocent
- Car votre oncle a eu la gentillesse de nous dire que vous jouiez au poker. Cela est très intéressant, voilà mon hypothèse : vous avez misé le perroquet, en bon tricheur car vous étiez sûr de gagner. Malheureusement, le metteur en scène de cette pièce qui jouait contre vous a gagné l’oiseau mais Rosalie vous avait vus. Elle était devenue un témoin gênant et vous l’avez supprimée. Lorsque vous nous avez agressés hier soir car c’était bien vous et le metteur en scène déguisés en cocher, vous transportiez le perroquet. Oui en effet il n’a jamais quitté le grenier. Vous avez aussi égaré un petit bout de carte à jouer. Richard, mon hypothèse est-elle bonne ?
- Oui c’est exact vous avez deviné, je vais devoir vous supprimer. »
Il sortir un poignard et s’avança vers nous. Nous étions perdus ! Puis il y eu un grand vacarme et un bruit de sirène de police. Quelqu’un dit :
« -Jetez vos armes ! »
Emily se jeta aux pieds de Richard et dit :
« -Tu as trahi notre amitié. Quand j’ai vu Sherlock se tourner vers toi, j’ai appelé la police.
- Jetez vos armes répéta l’inspecteur. »
Puis Richard poussa un cri de rage et présenta ses poignets.
Il lâcha :
« – C’est le metteur en scène qui m’a obligé à miser le perroquet ; il en avait besoin pour sa pièce et je lui devais beaucoup d’argent. Il se nomme Robert, dit-il. Pour Rosalie, il m’a menacé pour que je la tue. »
Les policiers emmenèrent Robert et Richard. Emily pleura pendant des jours en pensant à son ami qui s’était révélé meurtrier.
Sherlock et moi retournâmes dans notre demeure. Pendant le trajet il m’expliqua :
« -Le metteur en scène a avoué. Il a obligé Richard a misé le perroquet pour rembourser sa dette. Celui-ci a accepté, attiré par l’argent et ne sachant pas la valeur de ce perroquet ni combien il comptait pour son oncle. Voilà comment tout cela s’est déroulé. Élémentaire mon cher Watson ! »
Finalement j’adore quand Sherlock prononce cette phrase car cela veut dire que l’enquête est résolue.

Arrivés à notre demeure, une longue liste de nouvelle enquête nous attendait, mais ça, c’est une autre histoire …